Comment apprendre le dessin aux enfants ?

Dans cette vidéo, j’explique les grands principes qui vous permettront d’apprendre le dessin aux enfants. Vous pourrez commencer à créer des petits ateliers ludiques et pédagogiques rapidement.

Vous souhaitez être d’avantage accompagné et proposer les meilleurs ateliers possibles pour un enfant ou un groupe d’enfants ?

J’ai pour projet de créer une solution qui serait à la fois simple à mettre en place en plus d’être très bénéfique pour les enfants.

Que vous dessiniez ou non, que vous soyez parents, animateurs ou éducateurs, j’ai besoin de vos retours pour que je vous propose ce que je peux faire de mieux pour vous.

Dans la vidéo, je réalise plusieurs démonstrations au tableau, cependant, si vous souhaitez consulter rapidement les conseils, voici le script de la vidéo que je vous partage ci-dessous

Quels défis faut-il surmonter pour aider un enfant à apprendre à dessiner ?

D’expérience, en discutant avec les parents de mes élèves, vous êtes nombreux à vous retrouver dans ce type de situation :

  • Vous êtes mal à l’aise avec le dessin et que vous redoutez le moment où votre enfant vous demande de dessiner un sujet que vous êtes incapable de dessiner.
  • Vous dessinez déjà et vous cherchez à donner des conseils à vos enfants mais ils ne les comprennent pas ou ils les appliquent mal et cela vous frustre.
  • Vous aimeriez créer des moments de complicité autour d’activités créatives mais vous manquez d’idées ou de matériel.
  • Vous n’êtes pas intéressé par le dessin vous-même et vous voyez cette activité comme une contrainte et vous culpabilisez de ne pas pouvoir accompagner votre enfant dans sa passion.
  • Vous êtes certain que le dessin est uniquement un don. Vous êtes convaincu que votre enfant l’a, mais pas vous.

Faut-il bien dessiner pour apprendre le dessin aux enfants ?

Apprendre le dessin est quelque chose de compliqué et de très chronophage dès lors qu’on se professionnalise par exemple. Il y a de nombreuses théories à apprendre (la perspective, l’anatomie, les règles de composition pour ne citer que quelques exemples).

Ce bagage technique je l’ai appris en théorie lors de mes études de dessin et j’ai appris à l’appliquer dans mon travail d’illustrateur durant les 15 années suivantes.

Si vous pensez que c’est ce type d’implication et de technicité qu’il faut avoir pour apprendre le dessin à votre enfant, la réponse est clairement « non ».

Cependant, c’est important d’avoir un niveau de dessin supérieur à celui d’un enfant. Ce niveau, vous l’avez très certainement déjà, mais vous manquez d’outils pour le révéler.

L’avantage des adultes pour dessiner mieux que la plupart des enfants

Avant d’apprendre à courir, nous passons par une étape où nous sommes à quatre pattes. Lors de nos premiers pas, nous manquons d’équilibre et c’est après avoir résolu le fait de nous mettre debout puis de marcher qu’on peut commencer à courir.

Savoir courir est une notion différente qu’on soit un enfant ou un athlète.

Avant d’apprendre à bien parler, il faut apprendre à émettre les bons sons et ensuite il faut accumuler du vocabulaire et apprendre à structurer des phrases.

Savoir bien parler est une notion différente si on est un enfant et si on est maître conférencier.

Vous pensez probablement que savoir dessiner, c’est la capacité à dessiner tout un tas de sujets par la seule force de votre imagination. Et ça peut tout à fait être le cas dès lors qu’on a un excellent niveau de dessinateur. Mais cela est très éloigné des premiers stades de l’apprentissage du dessin.

En fait, vous avez déjà résolu le problème principal qu’ont les enfants : vous avez une très grande dextérité. Encore une fois, ne vous comparez pas à ceux qui sont bien plus habiles que vous. Comparez-vous à un enfant ! (haha c’est drôle de l’écrire comme ça.)

Vous pouvez le constater par votre capacité à écrire à main levée par exemple. Peut-être avez-vous une écriture manuelle courante catastrophique. Mais, je sais que si vous vous appliquez, vous êtes en mesure de dessiner de jolies boucles et de maintenir les formes d’une lettre à l’autre.

Vous pourriez vous dire « Un enfant aussi, en s’appliquant, peut le faire ». Mais ce n’est pas le cas. La réalité, c’est qu’il est en incapacité physique de le faire puisqu’il n’a pas pu développer les muscles profonds qui rendent cette précision possible.

Les enfants sont extrêmement motivés par le dessin !

Vous savez à quel point il est difficile à un enfant de tenir son crayon correctement pour tracer du mieux qu’il le peut des traits maladroits.

Je n’ai pas de mal à vous démontrer à quel point ils sont motivés par le dessin. D’autant que vous les voyez probablement gribouiller quotidiennement.

C’est un peu comme s’ils s’amusaient en essayant de pédaler avec un bâton dans les roues de leur vélo avant de devenir assez forts pour le casser et commencer à rouler.

Je pense qu’il faut à tout prix tirer parti de cette volonté et de cette énergie. C’est en encourageant les enfants pendant cette phase que cela augmentera leur détermination à accomplir des projets par la suite.

Ainsi, soyez toujours positif, ne remettez jamais en question la capacité de l’enfant à devenir un bon dessinateur. Et dans ses premières phases de dessin, soyez volontairement très enthousiaste.

L’attitude de certains parents qui me déprime le plus (et qu’on retrouve malheureusement bien trop souvent) est de se moquer des dessins de l’enfant en disant toujours la même chose (et c’est invariable) « Je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste ». La réalité étant évidemment que ces parents sont pessimistes et que c’est cela qui conditionne leurs enfants à échouer ou à abandonner.

La bonne attitude à adopter lorsqu’on apprend le dessin à un enfant

Encore cet été, j’ai assisté à un cas durant un atelier de dessin manga où tout se passait extrêmement bien jusqu’à ce qu’on commence à préciser les formes et comme c’est souvent le cas à ce moment-là, une succession de petits traits mal placés rend le visage d’un personnage particulièrement disgracieux.

L’enfant qui faisait ce portrait était accompagné de sa grand-mère qui a tout de suite pointé du doigt ce défaut. Cela a eu un effet très pénible et la petite fille s’est mise à pleurer et à refuser de poursuivre parce qu’elle s’est sentie en incapacité de corriger. 

À la suite de cet incident et pour garder une bonne dynamique, j’ai dû m’adapter et proposer un exercice bien plus simplifié afin qu’elle puisse reprendre confiance. Le stage a repris sur de très bons hospices mais j’étais frustré de ne pas avoir pu lui prouver d’avantage qu’elle serait capable de faire des dessins plus complexes.

Pour expliquer l’attitude que j’essais d’avoir lorsque je donne des cours aux enfants, je vais m’appuyer sur cet exemple et vous expliquer ce que j’aurais fait à la place de la grand-mère.

Dans un premier temps, je remarque tous les points positifs, par exemple : une forme générale bien observée, le fait que l’enfant est très concentré sur son dessin ou bien qu’il a l’air de s’amuser ou bien une progression, par exemple, sur la qualité de sa ligne (il appuie moins fort) etc. En bref, tout ce que vous remarquez même si cela vous semble assez simple à dessiner.

Ensuite, je fais remarquer la différence entre le visage du modèle ou bien de l’intention de départ avec le résultat mais sans le décrire comme une erreur. « C’est chouette d’avoir rajouté de la personnalité à ton personnage, il donne l’impression d’être en colère c’est marrant, on pourrait inventer une super histoire avec ce personnage. »

Ensuite je ferais une démonstration en utilisant cette astuce de l’histoire et en expliquant comment il peut commencer avec l’expression de base « heureux » pour passer à une autre expression par la suite.

C’est un prétexte détourné pour montrer comment il est possible d’obtenir le bon résultat.

Si vous n’avez pas d’imagination pour créer des histoires, appuyez-vous sur la logique des « mêmes » en sous-titrant 2 images clés, par exemple :

« Avant de manger le gâteau de Mamie » / « Après avoir mangé le gâteau de Mamie ».

Comment résoudre le problème principal de dessin des enfants ?

Les enfants ne sont pas habiles de leurs mains. Ils ne peuvent pas l’être parce qu’ils n’ont pas pu développer leurs muscles de façon à avoir du contrôle sur leur trait.

Mon objectif principal en tant que prof de dessin est de leur permettre de muscler leur main de manière à briser cette contrainte qui les handicapent beaucoup pour appliquer les différents conseils théoriques.

La pire démarche est évidemment de demander d’essayer d’obtenir une qualité de ligne parfaite directement avec un exemple à l’appui.

Cela sera très frustrant pour eux et il y a de bonnes chances d’altérer leur motivation avec ce type d’objectif.

Ainsi, j’ai trouvé une formule qui fonctionne assez bien et que je répète au moins une fois par cours : « Lorsque vous dessinez, faites comme si vous participiez au concours de celui qui appuie le moins fort sur son crayon ».

C’est un jeu qui intègre la notion d’entraînement avec lequel il est facile d’observer sa progression. Lorsque j’observe qu’il y a eu une évolution positive, je le fais remarquer, en revanche quand j’observe que les traits sont de nouveau trop appuyés je dis simplement « n’oublie pas que tu participes au concours de celui qui appuie le moins fort ».

Savoir gérer la pression est l’aptitude qui permet de gagner le plus en habileté au départ de la pratique, je n’intègre aucune autre directive sur ce point avant que ce problème soit résolu.

Préparez vos modèles à l’avance.

Pour que l’activité se passe dans de bonnes conditions pour vous, à moins que vous ne soyez vous-même dessinateur et que vous puissiez dessiner très vite. La meilleure option est de dessiner vos modèles en avance ou de vous procurer des livres de qualité de dessin par étape.

Pour ma part, je dessine mes modèles à la demande de mes élèves pendant le cours, mais j’ai assez pratiqué pour dessiner rapidement et surtout je suis imperméable aux critiques maintenant, ce qui n’est pas le cas de tous les adultes qui pourraient aussi se vexer des remarques des enfants.

Comme l’enfant a l’intuition qu’il faut tracer directement les contours, les logiques techniques de dessin vont lui paraître comme des erreurs ou des efforts inutiles, ainsi plus les résultats sont visibles rapidement, moins on altère l’attention de l’enfant et plus il est facile de le convaincre.

Lorsque vous commencez par dessiner une tête de chien, en utilisant un premier rectangle pour le construire. Dès les premières secondes, l’enfant va dire « ce n’est pas du tout comme ça qu’on dessine un chien ». C’est frustrant hein ?

C’est pour ça qu’au départ, pour faire comprendre la logique de construction, je vous propose plutôt de dessiner votre modèle en amont et de tracer par-dessus, dans différentes couleurs, les principales formes de construction.

Vous pouvez aussi choisir des livres, mais choisissez-les bien, ceux que je recommande sont ceux de Philippe Legendre. L’auteur a fait le choix de conserver les formes de base bien visibles dans le dessin définitif. 

Il faut éviter les livres dans lesquels les formes de base disparaîtront totalement dans le rendu finalisé ce qui donnerait aux enfants l’impression une fois de plus que la construction est une perte de temps par rapport à la copie de la ligne.

Pourquoi construire les dessins avec des formes simplifiées?

Peut-être quand consultant les livres qui montrent comment dessiner aux enfants par étapes vous êtes-vous demandé pourquoi il fallait commencer par tracer des carrés, des cercles et des triangles ?

C’est même possible que vous trouviez les résultats présentés particulièrement laids et que vous vous dites donc « si c’est pour aboutir à ce genre de croûte, ça n’a aucun intérêt ».

En réalité, cette technique est un point de passage, mais c’est également la finalité d’un parcours de dessinateur. La synthétisation en forme simplifiée est l’exercice de base qui nourrit votre intuition à composer des images de façon harmonieuse par la suite.

Mais la composition est un concept qui n’intéresse en rien les enfants et peut être vous-même si vous ne souhaitez pas devenir dessinateur. Alors pour présenter l’intérêt de construire des dessins avec des formes géométriques, j’utilise l’exemple de la mise en mouvement.

En déplaçant les formes de construction de base d’un modèle pour l’adapter à une action, il est facile de conserver l’apparence du modèle d’une image à l’autre.

Lorsqu’on compose son sujet avec des formes géométriques, le choix de formes de base est relativement contraint et il est facile de s’en souvenir.

En revanche, l’agencement particulier de ses différents blocs va moduler la qualité de la ligne de contour. Si bien que la ligne de contour sera bien plus singulière et complexe non seulement à observer mais aussi à modifier dès lors qu’on cherche à interpréter une scène.

Comment créer des modèles pour les enfants ?

Bien que vous utilisiez une méthode de construction par étape, il est toujours possible d’appliquer deux méthodes pour obtenir un résultat abouti.

Soit vous utilisez la méthode classique de dessin :

Vous commencez par le crayonné, puis un encrage des contours avant de colorier le dessin.

Ou alors, vous pouvez utiliser la méthode par « masses ».

Vous commencez par colorier les formes principales, puis vous encrez directement le dessin définitif.

Vous pouvez mixer les deux approches, il y a évidemment beaucoup d’autres activités que vous pourrez expérimenter lors d’activités manuelles avec des tampons, de techniques de grattage ou bien des superpositions par exemple, mais les principes de base sont contenus dans ces deux méthodes très simple.

Dessinez des sujets qui plaisent aux enfants.

Utiliser comme exemple les personnages préférés des enfants. 

En général, ils sont déjà relativement simple à dessiner. Mon intuition, c’est que les enfants sont attirés par les dessins qu’ils sont en mesure de reproduire, c’est ce qui explique le mieux, à mon sens, la popularité des personnages dans un style vraiment naïf. 

Intéressez-vous à ce qui leur plaît. Par exemple, depuis que je donne des cours, les personnages les plus appréciés sont :

Mortel Adele, les personnages de Minecraft, les personnages de Among Us ou bien les Pokémon, par exemple.

Lorsque les dessins sont plus compliqués, il faut les simplifier en tâchant de conserver les détails importants pour les enfants.

Si je dois dessiner Chase de la Pat’ Patrouille par exemple, il faut que la casquette et la médaille soient particulièrement visibles, quitte à exagérer un petit peu leur importance.

J’ai un petit élève qui est fan du Grinch et qui est tout particulièrement fasciné par ses chaussures. Parfois on est surpris de ce qui capte l’attention des enfants, c’est drôle.

Ouvrez la discussion et après connaître les goûts des enfants dans le détail pour proposer les sujets les plus adaptés.

Expliquer les proportions aux enfants

Savoir dessiner les proportions en dessin, ce n’est pas uniquement connaître les dimensions des différentes parties du corps humain.

Il y a des proportions dans tous les sujets, aussi bien les décors, les architectures que les animaux et les humains et dans tous les styles différents de dessin.

Savoir dessiner les proportions, c’est savoir dessiner les éléments d’un ensemble aux bonnes dimensions de façon à conserver leurs cohérences.

Pour l’expliquer aux enfants j’utilise un exemple, que j’ai imaginé, de l’ours et de la souris.

Je commence par dessiner un ours en utilisant des formes très simplifiées.

Ensuite, j’utilise les mêmes formes en modifiant leurs proportions pour en faire un dessin de souris.

Cet exemple leur permet de comprendre que, non seulement la forme est importante, mais aussi ça taille par rapport aux autres formes. Ce qui est très loin d’être évident pour les plus jeunes enfants.

Expliquer les contrastes aux enfants

Lorsqu’on parle de contraste, la plupart des gens imaginent de prime abord qu’on parle de valeur (un élément sombre à côté d’un élément clair). 

En réalité, les contrastes sont présents dans tous les aspects qui peuvent souffrir de la comparaison.

Par exemple, en cuisine, un aliment froid et un chaud ou en musique, un rythme soutenu ou une plage de silence.

En matière de dessin, TOUT est affaire de contraste, un coin anguleux ou bien arrondi, un objet grand ou petit, une couleur vive ou grise, un objet lisse ou craquelé, etc.

Mais il n’est possible d’observer le contraste qu’à partir du moment où il est exposé, révélé par quelque chose d’opposé. 

Pour expliquer le contraste aux enfants et parfois aux adultes, j’aime bien utiliser un exercice que j’ai imaginé : je leur demande de dessiner la plus grosse fourmi de la planète.

La plupart du temps, les enfants dessinent une fourmi qui va de bord à bord de leur feuille blanche.

Quand tout le monde a terminé, je leur explique que je vais dessiner une fourmi encore plus grande mais dans une feuille plus petite. Les enfants disent tous « c’est impossible !! ». Alors je commence à dessiner la planète Terre puis je dessine la fourmi dessus.

C’est un super exercice parce qu’on comprend directement qu’un sujet n’existe qu’en interaction avec un environnement mais également qu’on ne peut pas définir précisément un sujet isolé du reste du monde.

Faut-il forcer les enfants à terminer tous leurs dessins ?

C’est la notion que j’ai le plus de mal à expliquer aux parents qui sont frustrés que leurs enfants passent d’un dessin à un autre parfois sans terminer le précédent.

En réalité, la meilleure façon de progresser en dessin comme dans presque tous les domaines j’imagine, ce n’est pas de dessiner une petite quantité de dessins jolis mais plutôt d’accumuler une grande quantité d’erreurs différentes rapidement.

C’est le fait d’avoir été confronté à des problèmes précis et d’accumuler les tests pour les résoudre qui va permettre aux enfants de dessiner de mieux en mieux.

Bien sûr, dans un second temps, il est bon de terminer certains dessins et pour motiver les enfants à aboutir, le mieux est d’intégrer ces dessins dans un projet.

Par exemple, une illustration d’histoire, un poster pour leur chambre, la décoration d’un classeur ou d’un cahier, une petite page de bd etc.

Mais rassurez-vous, si les enfants ne terminent pas absolument tous leurs dessins, ce n’est vraiment pas grave, c’est même très souvent une bonne chose.

Quels sont les principes théoriques de dessins à apprendre aux enfants ?

Si vous avez bien suivi mes précédents conseils, il n’y a pas d’autres principes théoriques à apprendre aux enfants mais cela ne veut pas dire que vous êtes obligé de faire toujours les mêmes choses.

À partir de ses notions élémentaires, il est possible de concevoir de très nombreux exercices ludiques qui vous permettent d’expliquer encore et toujours les mêmes concepts avec un angle différent.

N’oubliez pas que le principal problème à résoudre pour l’enfant est de l’ordre de la motricité et que c’est pour lui un véritable challenge.

En dehors d’exercices et d’activités contraintes, n’oubliez pas de laisser du temps à l’enfant pour expérimenter le dessin d’imagination, ce qui lui donne une vraie respiration.

Les enfants ont souvent des obsessions, par exemple les dinosaures, les Pokémon, les chats, et il se peut qu’ils redessinent sans cesse les mêmes sujets lorsqu’ils dessinent d’imagination. C’est une bonne chose, il n’y a aucun mal à ça.

Vous pourrez remarquer qu’en dehors des exercices et des activités, les principes de dessin que vous avez essayé d’apprendre à l’enfant ne seront peut-être pas réutilisés dans leurs dessins d’imagination ou même s’ils refont les exercices par eux-mêmes. C’est normal, cela prend du temps aux enfants de comprendre comment ils peuvent tirer parti de ces exercices.

La progression n’est pas linéaire, certains enfants auront des déclics avant les autres enfants mais même si un enfant stagne longtemps, s’il est bien accompagné et motivé, il pourra progresser quoi qu’il arrive.

Aimeriez-vous être accompagné ?

J’ai la vraie chance de donner des cours de dessin à des enfants et à des adultes depuis plusieurs années maintenant. 

Mais, avec le format de cours en présentiel, je suis vite limité par le nombre d’élèves que je peux avoir en cours. Il y a aussi une limite géographique qui fait que je ne pourrai jamais, quoi qu’il arrive, donner des cours à tous les enfants.

J’ai pensé qu’il faudrait peut-être faire des vidéos dédiées aux enfants pour leur apprendre le dessin avec des exercices ludiques et efficaces. Mais après la lecture de ce livre j’ai été convaincu qu’il serait bien plus néfaste pour eux de rester devant un écran même si c’est pour apprendre à dessiner plutôt que de jouer dehors sans dessiner.

Comme j’ai une fille qui a 9 mois et que je me prépare (peut-être trop) à lui apprendre le dessin, je me dis que j’aurais probablement beaucoup de ressources intéressantes à partager pour les parents dans ma situation mais qui ne savent pas dessiner.

Ainsi, j’ai pour objectif de proposer aux parents, éducateurs ou animateurs des solutions pour mettre en place des ateliers créatifs ludiques facilement réalisables et vraiment efficaces pour apprendre aux enfants à dessiner en étant accompagnés par un adulte.

Mais mon gros problème, c’est que je ne sais vraiment pas quelle serait la formule qui pourrait convenir à la plupart des emplois du temps, des préférences ou des envies.

Alors, si cet article vous a déjà donné des pistes pour apprendre le dessin aux enfants et que vous seriez intéressé pour poursuivre, j’ai créé un formulaire pour comprendre précisément le format qui s’adapterait le mieux à vous pour vous proposer la meilleure solution possible, celle qui sera la plus simple à mettre en place par les adultes et qui serait la plus bénéfique pour les enfants.

Je vous remercie d’avoir lu cet article jusque-au bout, cela montre que vous êtes impliqué dans l’éducation des enfants et ça me fait très plaisir. N’hésitez donc pas à le partager ou à le « booster » d’une façon ou d’une autre pour faire connaître mon travail à d’autres personnes impliquées.

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